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 Notre Paris-Brest-Paris 2019.

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Kristian

Kristian


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Localisation : Land de Glade
Date d'inscription : 31/05/2011

Notre Paris-Brest-Paris 2019. Empty
MessageSujet: Notre Paris-Brest-Paris 2019.   Notre Paris-Brest-Paris 2019. EmptyDim 1 Sep - 22:16

Après le splendide compte-rendu de mon ami Yvan sur ce blog,
je vous propose celui-là un peu plus détaillé et un peu plus précis!
Mais un peu long tout de même (j'en suis désolé croyez-le!!!)
[/font]

Notre Paris-Brest-Paris 2019 de mon ami Yvan et de ma Pomme!
Il est des épreuves nationales ou internationales qu’un cycliste passionné ne peut pas laisser de côté ou d’oublier de participer à leur mythe et leur légende. Paris-Brest-Paris est de celle-là!
Organisée par l’Audax Club Parisien sur le parcours de Paris à Brest et retour, Paris-Brest-Paris fait parti des Brevets de Randonneurs Mondiaux de la Fédération Française de Cyclotourisme.
Petit historique:
C’est en 1891 que le «Petit Journal» organise le premier Paris-Brest-Paris cycliste.
Pierre Giffard, directeur du journal, souhaite démontrer le caractère pratique de la bicyclette par une course de 1200km. Les étrangers et les femmes n’étaient pas autorisés à participer à cette épreuve mais c'est un vrai succès au regard des 400 inscriptions. 206 cyclistes s’élancent le 6 septembre, y compris 10 tricycles, 2 tandems et un grand-Bi.
Charles Terront gagne la course, roulant sans dormir durant 71h22m avec une moyenne de 17,590 km/h.

Le mythe est né!

En 1901 la course devient internationale avec deux catégories -Coureurs et Touristes-Routiers (les ancêtres des Randonneurs). Les Randonneurs amateurs existent déjà, mais ils ne s’étaient pas encore lancés dans de telles aventures. Maurice Garin gagne en 52h11, battant Gaston Rivière de 1h55 et Hippolyte Aucouturier.
1911 les règles sont modifiées. Les entraîneurs et l’assistance sont interdits mais les coureurs peuvent changer de vélo. Seuls les Touristes-Routiers ne peuvent pas effectuer de changement des vélos et pour éviter toute tentative de triche, ils sont plombés. Les coureurs modifient leur stratégie et restent en peloton jusqu’à Brest. Le gagnant est Emile Georget en 50h13m, battant Octave Lapize de 21 minutes.
Le 02 septembre 1921, 43 coureurs et 63 Touristes-Routiers participent à la course. Le nombre de contrôles secrets est augmenté. Le belge Louis Mottiat gagne en 55h07’08’’ devant Eugène Christophe.
En 1923, la Fédération Française des Sociétés de Cyclotourisme (FFSC) est créé. Gaston Clément, membre fondateur de l’Audax Club Parisien (ACP) en 1904, est le premier président de la FFSC qui deviendra en 1942 la Fédération Française de Cyclotourisme (FFCT).
En 1930, Henri Griffe, président de l’Union des Audax Cyclistes Parisiens (UACP), propose un projet de brevet Audax  sur le parcours du Paris-Brest-Paris. Ce projet est présenté et accepté par Henri Desgranges, directeur du journal "L'auto". Les Touristes-Routiers sont appelés «Randonneurs».
En 1931, 28 coureurs et plus de 150 Randonneurs sont inscrits. L'Australien, Hubert Opperman gagne en 49h23m dans un sprint final, battant Marcel Bidot.
Pour des raisons évidentes, il n'y a aucun PBP en 1941.
En 1948 il y a 202 inscrits mais l’année 1951 voit la fin des coureurs professionnel et Maurice Diot gagne en 38h55: c’est le record absolu de l’épreuve.
Puis dans les années 50, les courses professionnelles deviennent de plus en plus courtes et l’entrainement nécessaire pour PBP étant spécifique, il n’était plus possible de compromettre toute une saison pour une victoire aléatoire ; ainsi disparait la course professionnelle, les Randonneurs ont repris le flambeau.
En 1961 les inscriptions sont en baisse avec seulement 191 personnes. Fouace gagne l’épreuve.
1966 est la dernière année avec une faible participation et 187 enregistrés. Les deux premiers de la catégorie solo sont Macaudière et Demilly. Le belge Herman De Munck arrive troisième.
1971 le PBP Randonneur devient de plus en plus international avec des Belges, des anglais, des hollandais, des Italiens, 3 espagnols et 2 Américains. Herman De Munck d’Anvers est vainqueur (il était présent cette année et nous a délecté de sa gouaille et de sa formidable expérience de la Longue Distance!).
1975 le PBP Randonneur suit maintenant un cycle quadriennal. C’est la première fois que des Brevets Qualificatifs sont exigés, c’est à dire un brevet de 400km réalisé dans l’année et un brevet de 600km pour les néophytes.
Ce sera le dernier PBP effectué sur des routes importantes comme la RN12 suite à l’accident tragique qui tuera deux Randonneurs près de Mayenne. Le trio Cohen, Truchi, et De Munck établissent une nouvelle performance en 43h27.
1979 voit un changement de trajet et le départ reste à Montesson mais la Nationale 12, utilisée depuis 1891, est abandonnée au bénéfice de routes plus petites et moins dangereuses. Il est demandé aux participants d’effectuer une série Super-Randonneur complète (200, 300, 400 et 600km) l’année de Paris-Brest-Paris. Baleydier et Piguet  terminent ensemble en moins de 45 heures.
En 1983 le record est dépassé avec 2165 Randonneurs inscrits. Le duo Bernard Piguet et Hermann De Munck terminent en 43h24 devant Fantino, Sauret, Poncin, et…l’américain Scott Dickson.
Le 24 août 1987, 2597 Randonneurs partent vers Brest et le premier de retour à Rueil-Malmaison est Scott Dickson, un des 220 randonneurs américains, en un peu plus de 44 heures. Il recommencera lors des deux éditions suivantes.
Paris-Brest-Paris célèbre son centenaire en 1991 avec le maire de Paris Jacques Chirac et Scott Dickson termine en 43h42 à quelques minutes du record.
En 1995, la 13ème édition du PBP Randonneur voit un groupe de neuf randonneurs terminer en 43h20.
L’édition de 1999 voit un nombre record de randonneurs avec 3573 partants dont 1600 étrangers venant de 20 pays différents et de plus de 1000 clubs.
En 2003 les inscriptions atteignent un nouveau chiffre record avec 4070 partants et 18 Randonneurs arriveront à Brest en 19h55, parmi lesquels un groupe de 6 Randonneurs terminera en 44h40.
En 2007, encore une fois, la participation bat un record en atteignant 5 311 inscrits et deux personnes terminent cette année leur 10ème PBP, Bernard Imbert et Daniel Ravet. Ils sont maintenant cinq à avoir bouclé 10 PBP.
Depuis 1931, 26515 Randonneurs ont homologué leur Paris-Brest-Paris sans compter cette édition de 2019.

Nous voici donc à Rambouillet depuis la Bergerie Nationale pour le départ de ce 19ème Paris-Brest-Paris avec le dossard "X333"
Je suis avec mon copain Yvan Poirot de Beauvoisin dans le Gard pour ce périple de 1225kms.
Nous avons effectués les Brevets de Randonneurs Mondiaux de 200, 300, 400 et 600kms indispensables pour la validation de notre présence au départ avec le club d’Assas dans la banlieue de Montpellier.
L’heure de départ de notre sas est dans la nuit de dimanche à lundi à 5h00 du matin et je suis un peu inquiet de la météo car il pleut depuis maintenant deux jours et logeant sous la tente, j'ai toutes mes affaires trempées ou humides. Mais çà va il fait plutôt frais mais pas de pluie. Je sécherais donc en roulant!
J’ai les yeux qui brillent devant tous ces cyclistes aussi différents les uns que les autres, devant ce mélange des genres et devant toutes ces nationalités. Levé à 3h00 dans cette nuit ou j’ai eu du mal à dormir! Sur la ligne de notre départ validé à 4h55. Et Top c’est parti!
Faire gaffe aux chutes du aux gros pavés de Château de Rambouillet et on envoie gros plateau à l’abri du peloton qui roule compact encore dans la nuit du petit matin. Les lampes sont allumées, le Garmin aussi avec les 15 étapes du parcours enregistrées. C’est un peu angoissant de savoir qu’il n’y a que deux pelotons qui partent 15 puis 30 minutes derrière nous et on ne vas pas se laisser distancer par celui-là. On fait sans doute trop d’efforts déjà mais c’est primordial pour ne pas rouler seul. Je m’aperçois que mon Garmin n’enregistre rien du tout! Pianotage sur son écran de nuit et à 35km/h c’est chaud! Déjà 100 bornes. Arrêt pipi et nous voilà tranquille dans notre groupe. Où est Yvan? Sans doute devant, je ne sais pas, c’est un gros rouleur et ne craint pas de prendre de gros relais au contraire de moi qui m’économise dans les roues en ce début de périple et puis sur 1225kms, j’aurais le temps de prendre des relais…et d’emmener mon groupe! Et je commence à penser ce qu’est ce PBP, pourquoi nous sommes là à rouler sans un mot, sans un geste dans le silence et le cliquetis des dérailleurs. En fait on dit toujours que le vélo, c’est une école de la vie; chacun est seul dans son histoire, ceux qui te reprennent sont plus forts, ceux que tu reprends sont plus faibles, les autres sont plus ou moins comme toi et chacun à ses motifs, ses buts, ses motivations, ses prétextes ou ses excuses pour être là dans ce peloton international ou on ne peut communiquer que très peu. Il fait jour maintenant. 200kms et le paysage qui défile avec la route, les rond-point, les villages, les forêts, les montées ou on essaye de rester en groupe et les descentes rapides. Le premier contrôle de Mortagne-au-Perche est déjà loin. Villaines-la-Juhel maintenant où on fait une petite pause café casse-croute rapide. Le contrôle de Fougères nous permet de se restaurer rapidement dans un self mis en place par la commune (impeccable organisation que ce PBP!) Le prochain contrôle de Tinténiac n’est qu’à 54kms de Fougères et je ne m’attarde pas sachant qu’entre Tinténiac et Loudéac il y a un dortoir à Quédillac où on peut (si on veut) se reposer quelques heures. Et on repart de plus belle. Voilà que six hollandais reviennent fort sur notre petit groupe et qu’en haut d’une bosse je m’aperçois qu’ils coupent leurs efforts partiellement et que donc je peux rouler avec eux sans trop me mettre dans le rouge. Je ferais une partie de la nuit avec eux puisqu’ils m’ont pris en «sympathie» en m’intégrant à leur rythme. On communique par petites phrases en anglais mais je n’ai pas trop envie de m’épancher, la fréquence cardiaque à la limite. Et voilà que d’autres cyclistes rejoignent notre «association» mais restent derrière «au chaud». Juste avant la nuit on prends la pluie, en fait rapidement des trombes d’eau et c’est incroyable de voir que ces hollandais ne bronchent pas! Derrière ils se sont tous arrêtés pour enfiler les vêtements de pluies ou autres imperméables. Pour ne pas me retrouver seul dans le vent, sous la pluie et dans la nuit noire, je reste donc avec mes six grands gaillards. Il fait froid maintenant que nous sommes trempés mais on continue en peloton serré. Arrivé à Loudéac à 22h40 et je ne m’attarde pas non plus ici. Reparti donc sans mes hollandais, je passe Quédillac sans m’arrêter sauf pour un contrôle surprise de l’organisation. Il y a la même chose à Saint-Nicolas du Pelem où ils ont mis en place un dortoir. Carhaix contrôle à 4h du matin et il ne reste plus que 89kms pour arriver à Brest. Mais où est donc Yvan? Motivé pour arriver à Brest le matin, je repars avec des autrichiens sans savoir que je vais me faire larguer très vite. Ils emmenent des féminines bon train et dans les bosses je suis obligé de faire de gros efforts pour rester avec eux. A nouveau seul donc, je roule dans la nuit avec quelques gars isolés comme moi et... voilà Brest. Il est 8h20. En déjeunant devant un ukrainien qui parle fort, je m’endors 50 minutes à table devant mon bol de café…et je suis réveillé par... Yvan qui vient d’arriver. Nous repartons donc ensemble vers Carhaix en espérant le doubler pour se reposer du côté de Saint-Nicolas du Pelem. Nous roulons de concert dans une formidable ambiance cycliste ou on se raconte des histoires pour lutter contre l’ennui de la route et surtout pour ne pas s’endormir. Mais çà va et la route fut belle mais très exigeante avec de très nombreuses bosses et on arrive à Loudéac avant 20h00 devant notre 2ème nuit. On s’interroge pour savoir si on pourras rouler jusqu’au matin puis on file. Arrivé à Quédillac à 1h00 du matin, après avoir passé Loudéac, je reçois un SMS d’Yvan me demandant de m’arrêter au dortoir. Je l’attends en discutant avec Madame la maire qui participe à l’organisation de ce PBP sur sa commune… Nous décidons sagement de se reposer quelques heures et de repartir vers 5h00 du matin après un bol de café. Les vélos sont trempés de rosé et il fait froid dans cette nuit réparatrice. A nouveau contrôle rapide à Tinténiac et nous sommes maintenant avec de jeunes coureurs trop rapides pour moi. Je pense longue distance et rouler à l’économie mais Yvan se prêtes au jeu et je prends leurs roues assassines quand une douleur violente du côté gauche du dos me ramène à la réalité. A nouveau seul, avec Yvan loin devant maintenant. A Fougères où j’arrive à 10h15, je vais direct à l’infirmerie et chez les pompiers qui me donnent une poche de glace réparatrice. Après quelques étirements, je remonte sur le vélo avec prudence. Yvan est en forme, je ne le suis pas et me retrouve avec des japonais qui ont tous des maillots «Audax-Japan»! Eux aussi me parlent en anglais et c’est plus agréable d’entendre ces gars venus du bout du monde, rouler dans la même passion que moi, rouler avec nous sur nos belles routes françaises bretonnes. J’essaye de trouver les mots pour être le plus sympathique possible en prenant des relais appuyés lorsque tout d’un coup ma pompe tombe sur la route: Mon maillot de travers à cause de la poche de glace et ces japonais qui s’éloignent définitivement et que je ne reverrais plus. Avant de freiner, il y en a bien un qui semble désolé de me voir m’arrêter…! Villaines-la-Juhel à 15h10, nous sommes bien mercredi après-midi! Je retrouve mon Yvan et nous buvons à l’amitié avant de boire à notre arrivée. Sur la route à nouveau pour Mortagnes-au-Perche, où il m’annonce qu’il fera une halte de quelques heures puisque son corps ne le suis plus. Moi je n’en peux plus d’apprécier ce parcours, ces routes, ces groupes et cette ambiance. Avec son approbation, je le quitte donc à 21h00 pour ma troisième nuit sur le vélo en direction de Dreux et je retrouve ces autrichiens d’avant-hier. Ces féminines sont vraiment trop fortes pour moi et je n’insiste plus. Mais voilà que maintenant il y a un immense peloton d’allemands qui revient et m’entraîne dans son sillage. Cà roule compact et très sévère. J’ai du faire quelques 40kms avec ces gars qui semblent avoir une grande expérience du vélo, de la route, de la nuit, du peloton et de la vitesse. Au bout d’une heure, lorsqu’une grande lassitude apparaît, je me place une cinquantaine de mètres derrière eux pour éviter la chute et aussi pour faire MA route, MON chemin, MON Paris-Brest-Paris. Je reste maintenant seul et je souhaite le rester dans cette obscurité jusqu’à Dreux avec juste mon vélo et mon Garmin…! Ma solitude, mon désert, mon éloignement, mon exil, mon abandon! Et je goûte ces instants improbables et incertains, fragiles et éphémères. Je me suis donné le courage de faire ce parcours sans aucune aide d’autres cyclistes, sans assistance aucune et j’ai enfin le droit d’apprécier ce moment d’isolement intense. Mon ami Yvan doit dormir à cet instant et personne ne peut rien faire pour moi. Je pense à ces navigateurs solitaires au milieu de l’océan…! Des lumières bientôt et Vernouillet dans la banlieue de Dreux ou je me pose à minuit et demi. Satisfais et enfin heureux. Je fais quelques photos de ma halte dans ce dernier contrôle avant l’arrivée et mon fidèle vélo m’attends dans le parc des coureurs. Plus que 45kms pour rejoindre Rambouillet sans savoir que je vais encore souffrir. En effet il y a eu une modification du parcours et je n’ai pas eu la possibilité de prendre cette correction sur mon Garmin. Arrivé à Faverolles dans cette nuit noire, mon GPS me plante et je me retrouve avec un allemand aussi perdu que moi. Il y a bien eu d’autres cyclistes avec nous, mais maintenant c’est chacun pour soi, chacun son parcours, chacun sa vie! Tiens! le vélo et la vie… Mais je fais à peut prés la même chose avec mon allemand qui a du mal dans les bosses, en le quittant pour rejoindre un couple d’anglais qui nous a doublé et qui ont la bonne trace. Et c’est la longue traversée de la forêt de Rambouillet où j’arrive à 2h52 dans la nuit de mercredi à jeudi. Je suis un observateur de la ligne d’arrivée et je la coupe en ne ressentant rien de spécial dans mon corps ni dans ma tête. Je n’ai pas soif, pas faim et semble ne pas être fatigué, je suis simplement là devant la Bergerie Nationale entourée de la forêt avec mon vélo sur une ligne d’arrivée d’un parcours de 1225kms que j’ai réalisé en 69h51’. J’aurais passé aux alentours des 52h00 sur mon vélo, les autres étant des heures de contrôles, de repos, de repas, de doutes aussi…Je n’ai pas la force, ou le courage, de discuter avec les rares cyclistes qui arrivent dans la même heure que moi, on se regarde juste en sachant que toutes paroles est évidement inutile, et je m’éloigne toujours dans la nuit noire car il me reste encore 5kms de route dans la forêt pour retrouver ma tente dans la pénombre…! J’ai juste une pensée pour me dire que je l’ai fais et je n’ai pas ce sentiment d’être allé au bout de moi-même! J’éteins enfin mes lampes et mon Garmin pour m’allonger et observer le ciel étoilé…!


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