J'ai un peu cascaille aque le Renaud ce matin a propos de la venue à Nimes d'Apollinaire en 1914 .
Je dis, et je re dis qu'Apollinaire se rendait regulierement au 6 de la rué Porte Canciere chez un ami peintre ,Louis Santurier.
A cette occasion j'ai retrouvé un extrait d'un de ses "poèmes à Lou"qui depuis un siècle laisse perplexe les critiques :
Je vous le cite :
"Ce meplat me deplait,
Comme un fou devalant,
Vers la Fontaine allant ,
Comme un fou t'attendant,
Ma Lou,
Dans tes bras fremissants"
Depuis 100 ans on s'interroge et on se chamaille sur ce premier vers.
J'ai ,peut etre , une interpretation .
Quand on connait l'auteur des "11000 verges" un peu sado, un peu zoo, un peu geronto, un peu homo,
Je pense qu'il declare ici un amour premonitoire et contrepeteur .
Ceci n'est que proposition ,à vous de voir ....
Je vous remercie pour votre patience , et de m'avoir , hier, laissé , crevé, au bord du chemin .
Je vous reconnais bien là. Surtout le Grand Boudeur Gnaque .